Les blessés affluaient par dizaines, certains si gravement atteints que je détournais le regard à leur passage, de crainte d'être traumatisé à vie. La suite, c'est l'hôpital, et deux visages. Pour exercer vos droits, consultez notre Offre spéciale été - 2 mois pour 1€, sans engagement Aucun de nous n'a perdu connaissance. Les radios, puis l'IRM, ont conclu à un déplacement du bassin, une blessure grave mais pas irréversible.
La catastrophe de Furiani est l'effondrement d'une tribune du stade Armand-Cesari (sis à Furiani) qui s'est déroulée le 5 mai 1992 à Furiani lors de la demi-finale de la coupe de France de football 1991-1992 opposant le SC Bastia à l'Olympique de Marseille, en causant la mort de 18 personnes et blessant 2 357 spectateurs.
Une infirmière a fini par me tendre une feuille et un stylo. Christophe Barbier lève le voile sur sa célèbre écharpe rouge ; TPMP NEWS. Des cas bien plus urgents devaient être traités en priorité. Le service de radiologie était saturé. La question peut se poser à l'écoute de son témoignage sur le drame du stade Furiani (18 morts, 2357 blessés, le 5 mai 1992, ... Gilles Verdez. Du fameux Contacté par L'Express, Bernard Tapie affirme que s'il a prétendu avoir sauvé un journaliste du Offre spéciale été - 2 mois pour 1€, sans engagementChaque matin à 8 heures, recevez l'essentiel de l'actualité pour bien démarrer la journéeVotre adresse e-mail nous permettra de vous envoyer les newsletters auxquelles vous vous êtes inscrit. En suivant le mouvement, elle me demande: "Je peux vous aider? Le craquement, la chute, la mort entrevue. Gilles Verdez, aujourd'hui chroniqueur de Touche pas à mon Poste, notamment, a fait parie des blessés dans la catastrophe de Furiani, comme de nombreux journalistes. actualite Le silence des premières secondes.
Malgré tout, Furiani est resté en moi, en nous.
15/11/2017 à 18h43. Il devait être une ou deux heures du matin. Je serais bien incapable de dire pourquoi mais c'est à ce moment-là que j'ai voulu écrire un article pour mon journal, Le Monde. Aucun lit n'étant disponible, des infirmiers m'avaient installé sur ce brancard dès mon arrivée. Elle émerge de la foule massée à l'entrée, et son regard plein de bonté croise le mien à l'instant où des infirmiers me transportent vers l'intérieur. C'était à l'hôpital de Bastia, dans la nuit du 5 au 6 mai 1992. Dans les années suivantes, il m'est arrivé de croiser, dans des stades ou ailleurs, d'autres "survivants" de ce drame: Gilles, Jean-Marie, Vincent... Jamais nous n'avons évoqué, ou très peu, cette souffrance commune. Corse, lui aussi. J'ai rédigé une ligne, la plus belle qui soit pour un reporter: "De notre envoyé spécial". Deux hypothèses semblent envisageables: soit il s'agit pour lui de refaire l'histoire à son avantage, et c'est un procédé d'une indécence absolue; soit il confond avec un autre journaliste, et cela mérite des excuses de sa part. Sans même connaître mon nom, elle téléphonera à mes proches pour leur dire cette simple phrase: "Le petit jeune homme est vivant". S'il lit ces lignes, qu'il sache que le temps n'a pas fait son oeuvre d'oubli, encore moins de pardon. Parmi ces derniers, Philippe Broussard, rédacteur en chef du service enquêtes … Chacun l'a gardée pour lui, le plus souvent par pudeur, par respect pour les autres victimes.
Et puis, plus rien.
Mais j'ai effectivement beaucoup travaillé sur ses pratiques à Marseille. A manslaughter trial begins January 4 to find who was responsible for the disasterUne fois, une seule, j'ai voulu écrire sur Furiani.
Depuis, j'étais sans cesse déplacé d'un endroit à un autre: un couloir, un bureau, une salle d'attente. This page was last edited on 28 December 2019, at 18:31 (UTC). 06/10/2017 à 22h12.
Et cet amas de ferrailles, briseur de vies.
Il ne me restait qu'à attendre, des heures durant, en redoutant le pire: la paralysie.
FILE PHOTO MAY 94 - A policeman walks through the wreckage of the stand at Bastia's Furiani football stadium after its collapse during the French Cup match between Bastia and Marseille. Seventeen people died as a result of the accident and more than 2000 injured. La nuit s'est éternisée. Une manière, surtout, de penser à autre chose qu'à un fauteuil roulant. Jusqu'à cet article, enfin terminé. Contacté par L'Express, Bernard Tapie affirme que s'il a prétendu avoir sauvé un journaliste du Je n'ai jamais chercher à "massacrer" Monsieur Tapie, que j'avais rencontré très longuement chez lui à deux reprises bien avant le drame. actualite